La mécanisation (ou machinisme, connoté négativement) est un processus de développement et de généralisation des machines qui a commencé au XVIII siècle en Europe. Elle a eu lieu à des époques différentes selon les secteurs, selon les régions et selon les pays. Historiquement, la mécanisation participe de l’industrialisation, car elle bouleverse les méthodes de production, notamment la productivité et les rythmes de travail.
L’usage de machines dans l’activité humaine est très ancien comme nous le montre l’exemple du moulin. Mais la mécanisation à l’origine de l’industrialisation commence dans les entreprises avec le désir des patrons d’augmenter la productivité de leurs employés mais aussi de se libérer de certaines contraintes techniques.
Le développement des machines transforme les façons de travailler, en particulier les rythmes de travail
La machine impose à l’ouvrier des rythmes plus rapides, des conditions de travail souvent incommodes du fait du bruit, des odeurs ou des vibrations. Face à ces nouveaux phénomènes les patrons et les chercheurs tentent de mieux connaître le problème de la fatigue. La machine ne réduit pas la fatigue de l’homme comme on l’avait espéré mais au contraire, elle asservit l’homme et l’épuise.
Finalement la mécanisation dynamise l’emploi à la condition que la consommation augmente proportionnellement. Ajouté à ce débat l’exode rural, c’est-à-dire un apport massif de main-d’œuvre, la question devient très difficile à résoudre.